LES
ELFES SYLVAINS
Les Origines
Les Elfes Sylvains
La Société des Elfes
Sylvains
Kurnous et Isha
Ariel et Orion
L'Hiver du Malheur
Le Roi et la Reine de la Forêt
Le Royaume d'Athel Loren
Les Clairières
Les Landes
Sauvages
Histoire d'Athel Loren
La Découverte
de la Forêt
Les Gardiens
de la Forêt
L'Exode
des Clans
Les Elfes
Noirs
Les Envahisseurs
Orques
Rencontre
avec les Barbares
Le Clan
Perdu
La Cupidité
des Nains
Le Destin
du Baron
L'Alliance
avec la Bretonnie
La Bataille
du Défilé des Pins
Les
Ambitions Impériales
La Menace
Skaven
Pas de
Refuge Pour les Orques
La Bataille
des Cairns
Chronologie
|
|
RENCONTRES AVEC LES BARBARES
Pendant les générations
qui suivirent la bataille de la Clairière du Malheur, le clan Equos
maintint une garde sur les landes entourant Athel Loren. Les Chevaliers
Sylvains parcouraient les collines couvertes de fougères et campaient
dans les taillis d'arbres rabougris à la recherche d'orques et de
gobelins en maraude. Les escarmouches étaient innombrables. Dès
que l'ennemi était repéré dans la lande, un messager
allait donner l'alarme à Orion et Ariel. Les clans d'elfes sylvains
rassemblaient rapidement leurs guerriers et tendaient une embuscade. L'ennemi
était le plus souvent repoussé ou massacré avant d'avoir
atteint la forêt. Un tumulus était alors dressé sur
ses os et une pierre gravée des symboles de Kurnous et Isha était
levée en signe d'avertissement. Puis
vint un jour où les Chevaliers Sylvains repérèrent
un groupe d'étrangers différents. Cette horde se déplaçait
avec des chariots ou chevauchait de solides poneys aux longs poils. L'expédition
était surveillée par des hommes dotés d'armes de métal.
Du bétail et des familles suivaient les guerriers.
II ne s'agissait pas d'orques ou de gobelins : les elfes voyaient pour la
première fois des hommes. Il s'agissait de tribus sauvages, ancêtres
des bretonniens, à la recherche de nouvelles terres à coloniser.
L'information fut transmise
à Orion et Ariel comme d'habitude. Le conseil fut convoqué
et décida d'attendre pour observer au lieu d'attaquer. Les traits
des nouveaux venus étaient agréables et avaient une lointaine
parenté avec ceux des elfes. Ils pourraient peut-être s'avérer
amicaux et devenir des alliés. Les cavaliers reçurent l'ordre
de les observer de loin. Les
gardes virent bientôt deux choses qui leur firent apprécier
les étrangers. D'abord, les barbares en tête de colonne découvrirent
les monolithes marquant la frontière du royaume d'Athel Loren et
s'en approchèrent. Ils inspectèrent les symboles gravés
sur les pierres et firent venir un de leurs chamanes. Finalement, ils placèrent
des offrandes au pied des pierres et firent demi-tour, menant l'expédition
dans une autre direction et refusant de franchir les pierres. Qu'il se fût
agi de respect ou de superstition, les elfes sylvains ne furent pas moins
impressionnés par ce geste et décidèrent que ces êtres
étaient complètement différents des orques et des gobelins.
L'autre chose qui marqua les
cavaliers fut le combat auquel ils assistèrent lorsque les barbares
furent attaqués par des orques et des chevaucheurs de loups gobelins.
Les hommes défendirent vaillamment leurs chariots et leur peuple.
Les Chevaliers Sylvains observant des collines furent tellement impressionnés
par leur courage qu'ils se lancèrent au galop et attaquèrent
les orques avec furie malgré un rapport de force très en leur
défaveur. A eux tous, les barbares et les elfes repoussèrent
les orques, que les Chevaliers Sylvains poursuivirent et massacrèrent
sans n'attendre les remerciements des hommes. Un
peu plus tard, les éclaireurs découvrirent que les barbares
s'étaient installés un peu en dehors d'Athel Loren et cultivaient
une terre près d'un fleuve. Il était clair qu'ils ne voulaient
pas de mal à la forêt de Loren, et menaient en fait une guerre
constante contre les orques. Lorsque vint l'époque des moissons,
ils entassèrent de grandes offrandes aux pieds des monolithes en
signe de gratitude envers les elfes. Au
sein des barbares, les chamanes étaient parvenus à une conclusion
à propos des elfes. Ils annoncèrent qu'il s'agissait là
du "peuple fée", des êtres magiques vivant dans les
bois et qui les aideraient dans les moments difficiles si on leur montrait
du respect. Cette croyance persista pendant des siècles et empêcha
les hommes d'aller conquérir la forêt de Loren.
|
|