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  LES ELFES SYLVAINS
    
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RENCONTRES AVEC LES BARBARES


Pendant les générations qui suivirent la bataille de la Clairière du Malheur, le clan Equos maintint une garde sur les landes entourant Athel Loren. Les Chevaliers Sylvains parcouraient les collines couvertes de fougères et campaient dans les taillis d'arbres rabougris à la recherche d'orques et de gobelins en maraude. Les escarmouches étaient innombrables. Dès que l'ennemi était repéré dans la lande, un messager allait donner l'alarme à Orion et Ariel. Les clans d'elfes sylvains rassemblaient rapidement leurs guerriers et tendaient une embuscade. L'ennemi était le plus souvent repoussé ou massacré avant d'avoir atteint la forêt. Un tumulus était alors dressé sur ses os et une pierre gravée des symboles de Kurnous et Isha était levée en signe d'avertissement.

Puis vint un jour où les Chevaliers Sylvains repérèrent un groupe d'étrangers différents. Cette horde se déplaçait avec des chariots ou chevauchait de solides poneys aux longs poils. L'expédition était surveillée par des hommes dotés d'armes de métal. Du bétail et des familles suivaient les guerriers.
II ne s'agissait pas d'orques ou de gobelins : les elfes voyaient pour la première fois des hommes. Il s'agissait de tribus sauvages, ancêtres des bretonniens, à la recherche de nouvelles terres à coloniser.

L'information fut transmise à Orion et Ariel comme d'habitude. Le conseil fut convoqué et décida d'attendre pour observer au lieu d'attaquer. Les traits des nouveaux venus étaient agréables et avaient une lointaine parenté avec ceux des elfes. Ils pourraient peut-être s'avérer amicaux et devenir des alliés. Les cavaliers reçurent l'ordre de les observer de loin.

Les gardes virent bientôt deux choses qui leur firent apprécier les étrangers. D'abord, les barbares en tête de colonne découvrirent les monolithes marquant la frontière du royaume d'Athel Loren et s'en approchèrent. Ils inspectèrent les symboles gravés sur les pierres et firent venir un de leurs chamanes. Finalement, ils placèrent des offrandes au pied des pierres et firent demi-tour, menant l'expédition dans une autre direction et refusant de franchir les pierres. Qu'il se fût agi de respect ou de superstition, les elfes sylvains ne furent pas moins impressionnés par ce geste et décidèrent que ces êtres étaient complètement différents des orques et des gobelins.

L'autre chose qui marqua les cavaliers fut le combat auquel ils assistèrent lorsque les barbares furent attaqués par des orques et des chevaucheurs de loups gobelins. Les hommes défendirent vaillamment leurs chariots et leur peuple. Les Chevaliers Sylvains observant des collines furent tellement impressionnés par leur courage qu'ils se lancèrent au galop et attaquèrent les orques avec furie malgré un rapport de force très en leur défaveur. A eux tous, les barbares et les elfes repoussèrent les orques, que les Chevaliers Sylvains poursuivirent et massacrèrent sans n'attendre les remerciements des hommes.

Un peu plus tard, les éclaireurs découvrirent que les barbares s'étaient installés un peu en dehors d'Athel Loren et cultivaient une terre près d'un fleuve. Il était clair qu'ils ne voulaient pas de mal à la forêt de Loren, et menaient en fait une guerre constante contre les orques. Lorsque vint l'époque des moissons, ils entassèrent de grandes offrandes aux pieds des monolithes en signe de gratitude envers les elfes.

Au sein des barbares, les chamanes étaient parvenus à une conclusion à propos des elfes. Ils annoncèrent qu'il s'agissait là du "peuple fée", des êtres magiques vivant dans les bois et qui les aideraient dans les moments difficiles si on leur montrait du respect. Cette croyance persista pendant des siècles et empêcha les hommes d'aller conquérir la forêt de Loren.