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  LA BRETONNIE

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LES PORTS


Les seules villes suffisamment grandes pour vraiment revendiquer le nom de cité sont les ports, puisque le commerce avec l'extérieur fait venir les marchands et fait vivre de nombreux Bretonniens démunis qui, pour une raison ou une autre, ont abandonné la campagne. Les Bretonniens, nobles et paysans, sont au plus profond d'eux-mêmes un peuple rural qui n'aime pas vivre dans des villes, lieux qui ne leur semblent ni naturels, ni honorables. De nombreux habitants des villes bretonniennes éprouvent ce sentiment et embarquent comme marins sur les navires de guerre pour échapper aux taudis des agglomérations portuaires.

Les racines du problème viennent de ce qu'ils veulent absolument garder leur mode de vie campagnard et refusent de s'adapter à la vie citadine. Ils persistent à construire des habitations en bois avec des toits de chaume et non d'ardoise, et laissent poules et cochons courir librement dans les rues. Les maisons sont construites aussi près que possible des murs du château pour bénéficier de leur protection et ce sont des centaines de demeures qui s'agglutinent les unes sur les autres.

L’Anguille
Ce port, dont les flottes gardent l'embouchure du fleuve Sannes, est souvent l'objet d'attaques de pirates en provenance du nord ou de l'est. Ses murs sont donc colossaux, avec des bastions s'avançant dans la mer. Le duc de l'Anguille y possède un château perché sur un rocher et qui, à marée haute, est coupé des terres. A marée basse, on ne peut y accéder que si l'on connaît le chemin au milieu des sables mouvants. La plus haute tour du château fait office de phare pour la navigation. Cet ensemble défensif a été bâti sur les solides fondations d'une colossale forteresse elfique en ruines, car les flots déchaînés se jettent contre les pierres jour et nuit.

Brionne
Le port de Brionne est construit sur des tours elfiques en ruines. On y trouve le château du duc de Brionne qui sert le roi en gardant la frontière avec l'Estalie et en surveillant les côtes ouest contre les pillards. Il se repose pour ceci non seulement sur les barons qui tiennent les domaines frontaliers séparant le grand fleuve Brienne des montagnes, mais aussi sur une immense flotte de guerre. Comme tous les autres ports. Brionne possède des quartiers pauvres autour des docks, qui sont autant de foyers potentiels de peste. Ce sont de tels endroits qui sont les plus exposés aux infiltrations des skavens et aux raids des flottes de Settra.

Bordeleaux
Le port de Bordeleaux, tout comme Brionne, est construit sur des ruines elfiques, mais elles sont en ces lieux plus imposantes et plus étendues. Cette ville est le plus grand port de Bretonnie et celle qui dans tout le royaume approche le plus de la taille d'une cité, même si elle est elle ceinte de hautes murailles et dominée par le donjon de duc de Bordeleaux. Ce port possède la plus grande flotte de guerre, car c'est par lui que transite le commerce avec les elfes et de nombreux autres peuples.

La ville compte des quartiers différents pour les marchands elfes, les artisans nains, les estaliens, les tileens, et même quelques nordiques. On y trouve les inévitables tavernes plus ou moins louches et les quais sont occasionnellement le théâtre de bagarres. Les Bretonniens ont séparé par un mur la cité supérieure des bas quartiers aux environs des quais, et les portes en sont gardées par des hommes d'armes pour que le calme de la noble chevalerie bretonnienne ne soit pas troublé par les ruffians. Le duc saisira toute opportunité pour remettre de l'ordre dans ces quartiers et, en cas d'épidémie de peste, ordonnera que tout soit brûlé, rasé puis reconstruit.

Moussillon
Moussillon est située dans la vallée marécageuse du fleuve Grismérie et était à l'origine un port de commerce. L'endroit atteignit rapidement la taille d'une grosse ville, en particulier durant les heures sombres de la Bretonnie, lorsque les populations fuyant les raids de Settra vinrent s'y réfugier. Le nombre de ces réfugiés fut tellement important que certains bâtirent leur cabane en dehors des murs et le long du fleuve. Leurs descendants sont aujourd'hui les habitants les plus pauvres de la ville, trouvant du travail sur les quais ou en tant que marins à bord des navires bretonniens. Les quartiers les plus bas de la cité souffrent grandement des fréquentes crues du fleuve qui rendent les conditions de vie vraiment sordides. L'état délabré de la cité est une véritable tentation pour les skavens et les pillards de Settra. Certaines créatures de ce dernier ont d'ailleurs pu s'approprier les cryptes de la cité, et sont depuis parvenus à y maintenir une présence constante.

Nombreux sont les rois de Bretonnie qui ont voulu raser et reconstruire Moussillon, mais l'endroit même semble maudit. Depuis des siècles, les ducs de Moussillon ont tenté de stopper l'inexorable décadence, mais ce combat semble pour le moment perdu. Comme dans d'autres ports bretonniens, des épidémies de fièvre rouge se déclenchent parfois et la dernière, remontant à deux siècles, tua la presque totalité de la population. Elle survint peu de temps après l'affaire dite du Faux Graal dans laquelle se déshonora Maldred, duc de Moussillon. Il eut beau s'enfermer dans son château, le duc ne put échapper à la peste et mourut. Depuis, le roi n'a jamais nommé de successeur et Moussillon n'est plus aujourd'hui que ruines désertes. Les habitants sont de moins en moins nombreux et partent s'installer dans de nouveaux domaines tenus par de vigoureux chevaliers. Ainsi, le roi établit un cordon sanitaire composé de châteaux et entourant la cité que toute la Bretonnie considère comme perdue. Des Chevaliers Errants et des Paladins parcourent les ruines dans l'espoir d'y abattre des monstres. La cité sera plus tard à nouveau revendiquée par la Bretonnie, mais pour l'heure, son existence en tant que port appartient au passé. On la considère comme un territoire perdu à reconquérir et le roi actuel est constamment sollicité par ses chevaliers pour déclarer une Guerre Sainte et purifier la ville.