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L'IDENTITE NATIONALE KISLEVITE
Les Gospodars n'ont jamais eu d'identité culturelle cohérente. Chaque clan était organisé autour de ses chefs et des anciens et leur religion shamaniste n'avait pas d'autorité centrale. Ce n'est qu'en temps de guerre qu'un chef puissant arrivait à unir un groupe de clans - et de façon peu efficace, comme en témoignent les vagues successives de Gospodars chassés des steppes vers les forêts et dans les zones inadaptées à leur culture nomade et liées à l'élevage. Les Ungols avaient une identité culturelle plus cohérente, mais basée sur des concepts de leur chef de guerre, le Khan. Le Khan avait une autorité absolue sur tous les clans Ungols et il les maintenait avec une poigne de fer et beaucoup d'imagination. Les enfants capricieux sont encore effrayés avec des histoires de pyramides de crânes ou de destructions de villages entiers. Lorsque les hordes Ungoles cessèrent de se déplacer, de piller et de faire la guerre, les chefs de guerre perdirent leur autorité. Les guerriers Ungols se fondirent dans la masse de leurs sujets Gospodars et disparurent. La culture Nordique Kislévite ne reste présente que dans le nord, le long du Lynsk et particulièrement à Erengrad, où l'aristocratie Nordique garde des liens étroits avec ses parents Norscan. Dans tout Kislev, ses caractéristiques raciales dominent dans les classes militaire et aristocratique ; les Gospodars les considèrent comme une minorité dirigeante modérée, mais nettement distincte. Trois éléments permettent de rassembler ces différents peuples dans une même nation : le clergé, le Tsar et les menaces extérieures. Le clergé a joué un grand rôle dans l'union des Gospodars lorsqu'ils s'installèrent dans les régions forestières, des siècles plus tôt. Les conquérants Ungols n'interfèrent que peu avec les activités des prêtres, leur permettant de représenter une source de récnfort et des sécurité pour la classe paysanne. A l'heure actuelle, le Tsar et le clergé se soutiennent mutuellement et forment le centre politique et l'autorité ecclesiastique du Kislev métropolitain. Pour tous les peuples nomades Gospodars, le Tsar est l'incarnation national du modèle patriarcal de l'autorité familiale. Tel un patriarche, le Tsar est perçu comme l'autorité absolue (en fait le propriétaire) de sa terre et de sa famille, qui sont les terres et la population Kislévites. Le paysan Kislévite, normalement cynique, considère le Tsar comme un protecteur sage, courageux et modéré, et tend à attribuer toutes ses misères quotidiennes la bureaucratie corrompue et à l'aristocratie arrogante, plutôt qu'à toute erreur du Tsar. Mais les menaces extérieures ont constitué le plus important facteur de l'union de Kislev en nation, plus que tout autre. Lorsqu'elles font face à un envahisseur étranger, toutes les classes sociales qui sont mutuellement hostiles, toutes les factions politiques se rapprochent pour former une nation cohérente de volonté unique. Cela a une conséquence : les périodes des plus importants développements (national, économique et social) correspondent souvent à des guerres dévastatrices. Le consensus disparaît avec l'envahisseur, et la population garde le goût amer d'une terre dévastée et d'une lente convalescence qui ramènera à une façon de vivre d'avant-guerre. En comparaison de l'Empire, dont la stabilité sans précédent et la cohérence politique durent depuis deux siècles, Kislev a connu un développement politique, économique et technologique relativement lent, à cause de cette volonté national qui ne cesse d'apparaître et de disparaître, associée à la pauvreté agricole inhérente de la partie ouest du pays. |