Bordeleaux

traduction de Bretonnia-Sourcebook par Vava


Bordeleaux, second port de Bretonnie est le centre d'un florissant négoce vinicole. La richesse de la cité est cependant loin d'être équitablement répartie. Ses bidonvilles sont peuplés de miséreux qui volent ou tuent pour une bouteille de vin, seule capable de leur faire oublier leurs malheurs.

Jules Blois, Duc de Gascogne, est le Gouverneur de Bordeleaux. Figure populaire, ses principaux centres d’intérêts sont le vin et mener la belle vie. Les vrais décideurs sont cependant sa femme Blanche de la Rose Amboise et leur fils Hubert de la Motte, Marquis de Fréjus, qui réside actuellement au palais de Oisillon. Traditionnellement, le gouverneur de Bordeleaux ne dirige pas la ville en despote. Le Conseil des Guildes, dominé par les marchands de vin, s’occupe de gérer les affaires courantes. Cette noblesse dirigeante divise son temps entre ses somptueux hôtels particuliers de la Place Royale et ses châteaux de la vallée du Morceaux.

Située plus au sud, dans une zone moins menacée, Bordeleaux n’accueille pas une flotte de guerre aussi importante que L’Anguille. Les navires les plus modernes sont ancrés dans le port militaire de Rochefort, près de la frontière avec la Navarre. En pratique, la garnison mercenaire de la ville passe autant de temps que le guet à patrouiller les rues et les remparts. Leur solde finit presque intégralement dans les poches des taverniers et des prostituées. Les grandes maisons marchandes, comme La Primante, emploient leurs propres troupes mercenaires composées essentiellement de bretonniens afin de protéger leurs navires et leurs entrepôts.

Prendre du bon temps est le principal but des riches citadins, le travail n’étant perçu que comme un déplaisant préliminaire. Les classes inférieures aspirent aussi à cet idéal. Mais la plupart ne parviennent qu’à noyer leurs peines dans du vin bon marché lors d'occasionnelles bacchanales dans le Quartier Bleu, célèbre lieu de dépravations en tout genres sur le front de mer. Les observateurs les plus cyniques font un lien entre le faible nombre d’émeutes à Bordeleaux et la grande quantité d’alcool qui y est ingurgité. Littérature, érudition et art sont encouragés par la prestigieuse université de la ville. Cet apport culturel et ce raffinement font la fierté des lettrés. Comme tout grand port, Bordeleaux est assez cosmopolite sans ce que cela soit pour autant source de troubles. De toute façon, les visiteurs étrangers aiment trop le vin local pour causer beaucoup d'ennuis.
 
Le vin est la principale marchandise d’exportation de Bordeleaux. C'est sur lui que repose le commerce et la vie de la cité. On en vend beaucoup et on en vend loin, principalement par voie maritime. D'autres produits vendus dans la cité sont des produits luxe, tels que le mobilier précieux et les bijoux et des productions agricoles de gascogne tel que le blé et les produits de la pêche. Il existe aussi de fortes connections entre Bordeleaux et les colonies bretonniennes du Nouveau Monde. Les produits de luxe en provenance des colonies, chocolat, café et tabac, transitent par le port et se vendent fort cher dans tout le Vieux Monde.

¤ Bretonnie-jdr 31-05-2005